C’est là-bas, dans les Montagnes Rocheuses que s’est ouvert la 31ème Conférence de la société américaine de rétrovirologie, la CROI, qui s’est tenue du 3 au 6 mars. Une conférence « à l’ancienne » c’est-à-dire avec des gens du monde entier dans des salles de réunion pendant près de 4 jours. Pour autant, maintenant l’habitude est prise de permettre la participation à la conférence sans bouger de chez soi, ce que nous avons choisi pour vous rapporter ce que nous avons retenu de cette conférence qui reste l’une des plus prisées pour parler VIH, hépatites et autres maladies infectieuses.
Retour à la CROI
Si l’on compare les données de participation de cette conférence à celle de 2019 (avant COVID) il n’y a pas tellement de différence : 3635 personnes enregistrées, 38% hors Etats-Unis, 73 pays représentés, alors que pour la CROI 2019 on était à 4000 personnes enregistrées, 37% hors Etats-Unis, 74 pays représentés. Ce qui change cette année ce sont les 438 personnes qui assistent « virtuellement ». Et puis ce qui a aussi marqué une petite différence, c’est cette « drague » à l’inscription jusqu’en février alors que les années d’avant COVID, il fallait se précipiter pour obtenir une place avant le dépassement du quota, atteint en général avant la fin décembre précédant la conférence.
En tant que participant « virtuel », il y a deux choses à remarquer. Certes, le décalage horaire ne facilite pas beaucoup le suivi du congrès avec pour nous la plénière d’ouverture à 1h du matin. En général on vit la conférence avec un jour de retard. Cependant, la technique est de plus en plus au point. L’interface en ligne permet de retrouver les sessions très facilement et d’avoir une image de qualité en plein écran vraiment propice à un suivi efficace des sessions. De plus, cette année, contrairement aux précédentes, le décalage entre la session en direct et la disponibilité du replay est très courte : en se levant le matin en France, on a toutes les sessions de la veille.
Mais venons-en au contenu.
Les comptes-rendus que nous vous proposons cette année couvrent, en premier, la plénière d’ouverture avec une présentation sur la vaccinologie, une sur la transmission mère-enfants et une présentation sur la problématique de la criminalisation LGBTQI+ en Ouganda et la plénière de lundi avec d’une part une présentation sur les derniers développement de la recherche vaccinale VIH et une présentation sur le papillomavirus. En deuxième, les plénières de mardi avec une présentation de recherche fondamentale sur les dernières découvertes sur la capside virale et ses inhibiteurs puis une présentation sur les derniers développements en matière de tuberculose et mercredi deux sujets, le premier sur l’évolution des traitements à longue durée d’action et l’autre sur les développements en matière de tests de dépistage. En troisième, les morceaux choisis qui ont plus particulièrement retenu notre attention.
Plus en détail, vous trouverez nos comptes rendus dans les pages à suivre :
Et pour terminer cette introduction à la CROI 2024, parlons de la suite : la CROI 2025 aura lieu à San Francisco du 9 au 12 mars. Ça donne envie…
Source :
Tout le contenu de la CROI 2024 est en ligne à partir d’avril là : https://www.croiwebcasts.org/