ARTICLES / PRÉVENTION

Prévention 2.0 : PrEP, protectrice, mais jusqu’où ?

L’usage de la prophylaxie pré-exposition (PrEP) par une combinaison d’antrirétroviraux (emtricitabine et ténofovir) contre l’infection à VIH s’est répandu en France comme dans d’autres pays. L’intérêt incontestable de cette méthode de prévention est attesté dans de nombreuses publications. En 2017, deux cas d’infection par des virus résistants ont été rapportés malgré une utilisation adéquate de la PrEP. Une nouvelle publication rapporte un cas d’infection à VIH-1 de type sauvage (non résistant)

PrEP : IPERGAY, PREVENIR, et après ?

L’usage de la PrEP se répand en France comme dans les autres pays. Les publications de bons résultats de son usage attestent de l’intérêt incontestable de cette méthode de prévention. C’est le cas en France avec l’étude PREVENIR. Si le standard international initial est celui d’une prise quotidienne d’antirétroviraux, le succès de l’essai français IPERGAY de PrEP permet à la proposition plus souple de PrEP « à la demande » de rentrer peu à

Vaccinations à faire quand on est gay

La vaccination peut prévenir certaines infections sexuellement transmissibles (IST) d’origine virale : l’hépatite A, l’hépatite B, le papillomavirus humain certainement. D’autres vaccins existent ou sont à l’étude.

Pour les gays, un certain nombre de vaccins sont particulièrement utiles compte tenu de la prévalence des maladies qui circulent dans la communauté et contre lesquels ils protègent.

Les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes et la prévention combinée

Le texte du Centre régional d’information et de prévention du sida (CRIPS) est très documenté et contient beaucoup d’informations sur l’épidémie et la sexualité des hommes ayant des relations sexuelles avec les hommes (HSH). Il étudie les différents moyens de prévention et met en avant le concept de santé sexuelle. On ne peut pas en rendre compte de manière un peu complète, dans un court article ; on voudrait plutôt encourager à le lire. Voir plus loin un lien pour le consulter.

Les sciences sociales et la prévention : quelques pistes de réflexion

Qu’est-ce qui explique le recours – ou non – au dépistage chez les jeunes ? Comment imaginer une prévention ancrée dans les communautés concernées ? Quels sont les ressorts ou les obstacles d’une prévention biomédicale chez les individus qui y sont confrontés ? Quelques questions dont nous donnerons ici un très rapide aperçu, et qui résonnent avec nombre des articles publiés depuis trois ans dans REACTUP.

URGENT / Alerte sanitaire en Ile de France / Méningocoque

3 cas d’infections invasives à méningocoque (IIM) de sérogroupe C liées à des souches de phénotype identique (C :2a :P1.5) ont été signalés en Ile de France entre le 13 et le 20 juin 2013 de chez des hommes âgés de 29 à 46 ans, homosexuels masculins (HSH). Le Haut Conseil de santé publique émet des recommandations.

Enquête EMIS : Homophobie, estime de soi, prévention et dépistage : quels rapports ?

Les discriminations et stigmatisations visant les HSH ont-elles un impact sur leur accès à la prévention, au dépistage, aux soins ? Alors que l’idée selon laquelle la position sociale d’un individu affecte sa santé est aujourd’hui bien démontrée, peu d’études portent spécifiquement sur les HSH. Un article de 2012, issu de l’enquête EMIS permet de cerner quelques enjeux de la question, en particulier en termes dispositifs de prévention et de prévention et de dépistage du VIH spécifiques aux HSH

Une modélisation de l’impact d’un programme de PrEP chez les HSH d’une grande ville américaine

Un article paru en 2008 propose une évaluation numérique du bénéfice d’un programme de PrEP quotidienne chez les Hommes ayant des relations Sexuelles avec des Hommes d’une grande ville américaine. En l’absence d’évolution des comportements, un programme incluant 25% des HSH à haut risque d’une grande ville sur 5 ans permettrait d’éviter entre 4% et 23% des nouvelles contaminations chez les HSH pendant 5 ans. Mais une simple augmentation du nombre de partenaires suffirait à annuler ce bénéfice.

Une prévention en quête de plaisir : réflexions autour du Pleasure Project et des données scientifiques incitant à une prévention « sex-positive »

Quels sont les déterminants d’une bonne prévention ? Comment répondre aux attentes des populations ciblées tout en maintenant un niveau d’exigence élevé en terme de prévention ? Comment parler du préservatif, le rendre désirable ? C’est à ce type de questions à la fois simples et compliquées que cet article essaye de répondre.

Prévention de la transmission du VIH-1 par un traitement précoce : résultats de l’essai HPTN 052

L’étude HPTN 052 avait pour objectif d’évaluer si le traitement antirétroviral d’une personne séropositive est susceptible de réduire le risque de transmission du virus dans un couple stable avec un/une séronégative. Cet essai devait également étudier à quel moment démarrer un traitement pour obtenir le meilleur résultat clinique. Les premiers résultats montrent qu’un traitement précoce réduit fortement le risque de transmission du VIH dans le couple et améliore l’état clinique du séropositif.

PrEP (prophylaxie pré-exposition) et risque de transmission d’un virus résistant

C’est en 2010 que l’on attend les résultats d’essais cliniques de grande envergure visant à évaluer l’efficacité de traitements antirétroviraux utilisés avant l’exposition au VIH pour prévenir la contamination, ce que l’on appelle un traitement de pré-exposition (PrEP en anglais pour preexposure prophylaxis). Certains s’inquiètent d’un risque associé d’augmentation de transmission de virus résistants. Cette inquiétude est-elle fondée ? Il semblerait que oui …

Questions/réponses sur les Prophylaxies Pré-Exposition (PrEP)

Vous avez peut-être déjà entendu parler des PrEPs car un essai de prophylaxie pré-exposition est envisagé en France. Mais finalement les PrEPs, qu’est-ce que c’est et qu’en sait-on ? Reactup vous propose une série de questions/réponses avant la publication d’un dossier plus complet sur le sujet.