Une charge virale correspond au nombre de particules virales contenues dans un échantillon biologique. Dans le cas du VIH, la charge virale plasmatique est utilisée comme marqueur afin de suivre la progression de la maladie et mesurer l’efficacité des traitements. Elle s’évalue à l’aide de techniques de biologie moléculaire, PCR en temps réel la plupart du temps en France, et s’exprime en nombre de copies d’ARN-VIH par millilitre de plasma. On exprime souvent également la charge virale en logarithmes du nombre de copies/mL (LOG en abrégé). La mesure de la charge virale spermatique, très souvent différente de la charge virale plasmatique est maintenant couramment utilisée dans les procédures des AMP. Lorsqu’elle est indétectable durablement, la personne porteuse du VIH ne transmet plus le virus (voir TASP). Dans le cas des hépatites, la mesure de la charge virale plasmatique quantitative est exprimée en UI/mL d’ARN-VHC ou en LOG d’UI/mL pour l’hépatite C et en ADN-VHB pour l’hépatite B (techniques de PCR). Les valeurs exprimant l’évolution de la charge virale de l’hépatite D sont très différentes de celles rencontrées dans le VIH, ainsi que l’usage qui en est fait au moment du diagnostic et du suivi de l’infection. Les quantités moyennes de virus sont retrouvées dans les proportions de 1 pour le VIH, 10 pour le VHC, et 100 pour le VHB qui réplique le plus fortement. Voir l’article Votre suivi.
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CHARGE VIRALE