Les résultats de l’étude CAPRISA, la première étude d’efficacité d’un gel microbicide vaginal à base d’un antirétroviral, le ténofovir, ont été présentés mardi à la conférence de Vienne.
Ces résultats montrent une efficacité de cette méthode de prévention qui varie selon les conditions d’utilisation de 28% à 54%. Il reste aux investigateurs un gros travail d’analyse pour bien expliquer cet étalement des données.
Ce gel a été étudié pour procurer une protection contre la transmission du VIH dans le cas de rapports sexuels vaginaux. Selon les investigateurs, il n’est pas envisageable d’en espérer une efficacité intéressante dans les rapports anaux.
Lors d’une session consacrée à l’utilisation d’antirétroviraux en prévention, le sujet de gels microbicides à usage anal a été abordé. Les essais de ce type de produit sont en phase préliminaire et seront conduits dans les prochaines années.
Un article plus complet sur CAPRISA est en cours de rédaction.